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Sylvie Jamet :
Bonjour Laure, je suis ravie de dialoguer avec vous. Et je suis ravie que vous ayez accepté cette interview sur mon
Blog de musique et d'accordéon .
Ce qui m'a immédiatement frappé lorsque j'ai parcouru votre site internet, ce sont vos spectacles où vous l'accordéoniste vous jouez avec des comédiens, et même des personnes du public. C'est sûr je vais vous interroger à ce sujet ! Mais tout d'abord, Laure Chailloux, comment c'est passé votre rencontre avec l'accordéon ?



Laure Chailloux :
Un coup de foudre ! Un soir il y a 20 ans, chez des amis, une personne a sorti ce petit accordéon pour chanter des chants de marins et je me suis tout de suite dit : je veux jouer de cet instrument !!!


SJ :
Ah génial ça ! C'est comme Marc Perrone qui entend jouer un accordéoniste Cajun et qui s'achète le lendemain son accordéon diatonique...
à partir de ce moment où vous vous êtes dit que vous vouliez jouer de l'accordéon, quel a été votre parcours ? Etiez-vous alors déjà musicienne ?

Laure Chailloux
En fait j'ai fait 15 ans de guitare classique et le parcours qui va avec en école de musique et s'est fini en DEUG de musicologie. Lorsque que j'ai rencontrer cet accordéon, je commençais à me sentir "coincée" dans une approche musicale très dépendante des partitions (avec la hantise de l'improvisation),  dans un style musical difficilement collectif et pas très festif !!!.
Avec l'accordéon, je me suis amusée à prendre un angle d'approche radicalement différent, histoire de me déshiniber de l'apprentissage classique avec une approche purement auditive et sensitive.
Je n'ai pas appris les notes des touches de mon accordéon, j'ai appris les morceaux que je voulais jouer uniquement à l'oreille, et travaillé à partir de là les arrangements. Je n'ai transcrit aucun morceau que je joue sur partition ou tablature et ai fait travaillé sans relâche ma mémoire !!!
Au début, pendant un an, j'ai été dans une association de musique traditionnelle "Galaor" à Rouen, histoire de comprendre comment cet instrument marchait. Ce n'est pas évident au début le "poussé/tiré"! .
Mais le répertoire purement traditionnel de musique à danser (mazurka, polka, scottish...." ne me tentait pas plus que ça. Il y avait juste les valses qui me faisaient vibrer.
 
Et puis j'ai déménagé à Lille. Et là, j'ai joué avec mon accordéon dans un groupe de Rock festif "les Steaks Bulgares", pendant 5 ans nous avons fait 150 concerts. Lorsqu'il a splitté, j'ai monté avec une amie, Coco, un duo de chanson réalistes (Piaf, Bourvil, Fernandel...) nommé "Les Madeleines". Pendant 10 ans nous avons silloné toute la région avec plus de 200 concerts.
Parallèlement je travaillais à l'ARA à Roubaix un lieu de pratique et de formation musiques actuelles.
En 2002, j'ai quitté mon poste de directrice de cette structure pour réaliser un projet artistique qui me tenait à coeur : la composition musicale instrumentale liée à un imaginaire partagé.
C'est ce que j'ai la chance de faire depuis ce temps en travaillant seule, avec d'autres musiciens ou avec des compagnies de théâtre sur des projets très divers !
 
SJ :
Impressionnant ce choix délibéré d'abandonner le "carcan" des partitions ! Et impressionnant votre parcours. Je reconnais un peu mon approche du diato dans ce que vous venez de nous dire. J'ai du mal à retenir les boutons et le sens du soufflet et je ne joue guère du diato qu'en pure improvisation (ça donne du classico-contemporain)... En gros j'essaie d'approcher le diato à l'inverse de ma pratique de l'accordéon Chromatique où je ne travaille presque exclusivement sur partition. ce que vous venez de nous dire me donne de l'espoir...

Dans le cadre de votre travail au sein de l'ARA à Roubaix, comment avez-vous réussi à intègrer l'accordéon dans un cercle de musiciens pratiquant les musiques actuelles ? Quels projets organisiez-vous dans cette structure ? 
 
Laure Chailloux :
Lorsque j'y travaillais, ce lieu proposait des cours d'instrument (basse, batterie, guitare, clavier, toutes les percussions du monde, le scratch, de la MAO), des cours collectifs, des locaux de répétition, une formation professionnelle de musiciens encadrant, des stages de toutes sortes, des résidences d'artiste, des interventions en milieu scolaire, etc, etc..
Je n'ai pas essayé à l'époque d'y intégrer de l'accordéon.
Il n'y avait pas spécialement de demande d'apprentissage de l'accordéon de la part de musiciens rock, rap, reggae, etc.... Il y a bien une tradition forte autour de l'accordéon dans le Nord Pas de Calais avec de nombreuses sociétés musicales d'accordéon mais qui restent très axées sur le musette-variété-classique.
Et puis ce travail à l'ARA était très prenant (entre 50 à 60h par semaine) alors jouer de l'accordéon était un peu mon espace de liberté personnel que je n'avais pas envie obligatoirement d'intégrer à mon travail.......

 
SJ :
Et pourquoi ce choix de vous orienter vers un univers d'imaginaire partagé ? Qu'attendiez-vous de cet univers ? Promesses tenues ?


Laure Chailloux :

Sans doute le besoin de trouver une alternative à une société saturée par les médias. L'information (trop souvent dés-information) et la publicité qui sont devenu omniprésent, fer de lance d'une société qui n'a qu'une course folle : la consommation, toujours plus et le temps toujours moins avec la suprématie de l'immédiateté et de l'individualisme.
Je ne ferai pas ici un exposé plus long (et virulent...) de ma perception des choses, mais cela suffit sans ute à expliquer cette idée de créer des "univers d'imaginaire partagé" qui permettent de sortir de cette emprise, même si cela ne dure qu'une heure ou 5 minutes, l'éphémère n'est pas contraire à l'intensité vécue.
Il s'agit juste de vivre des moments collectifs où chacun reste libre de faire marché son imaginaire.
Beaucoup de gens à la sortie de mes spectacles viennent me dire "merci pour ce cadeau" ou "on est parti très loin" ou "merci pour cette parenthèse" et ce sont pour moi de très beaux compliments.

 
SJ :
Parlez-moi de votre spectacle "la soupe à la grimace" que vous avez créé en ce mois de janvier 2007... ça c'est un titre savoureux !

Laure Chailloux :  
C'est un spectacle créé par la compagnie Les Pakerettes : Un homme, hyppolite, a invité toutes les membres de sa famille à un grand banquet car il a des révélations à faire. Dans la salle une grande table de banquet avec nappe blanche est dressée et le public est invité à s'y assoire. On ne sait pas qui est comédien et qui ne l'est pas au début. Mais Hyppolite ne viendra jamais, dans cette situation, ce sont les membres de sa famille qui se révèleront sous leur vrai jour et feront des révélations.
C'est un spectacle ?? 360°, comique, cynique et très interactif avec le public avec notamment une mémorable photo de famille, une distribution de soupe, des duels de personnages etc, etc...
Il y a 2 comédiennes professionnelles qui jouent 6 personnages, les autres sont joués par des habitants du quartier qui s'associent au projet et choisissent leur personnage dans un réel jeu de 7 familles créé et dessiné par une plasticienne Ludovique Tollitte.
C'est donc à chaque fois une sorte de re-création avec les habitants
Nous l'avons déjà joué dans 2 quartiers de la métropole. la prochaine est en juillet
dans le quartier de Moulins à Lille


SJ :
Promis, si en juillet je travaille toujours à Lille, je viendrai...
Parlez-nous de vos anciens spectacles "Le Rêve d¹Isis de la Compagnie Articho",  spectacle muet burlesque pour 3 comédiens et une accordéoniste, et "Le Printemps de la Tossée", spectacle avec un vidéaste, deux musiciens (accordéon diatonique et bruitage industriel) et 10 anciens salariés du peignage de la Tossée à Tourcoing ( ça n'a rien d'un spectacle ordinaire ça ! ) : 
 
Laure Chailloux :  
"Le rêve d'Isis" tourne toujours ! c'est un spectacle jeune public burlesque avec trois comédiens qui utilise beaucoup la magie. Le fait que cela soit sans parole permet de donner une place importante à la musique.
J'ai donc composé une musique sur mesure qui s'adapte en direct au jeu des comédiens soulignant les caractères des personnages et les émotions des situations. Je joue en direct sur scène et ne quitte pas des yeux les comédiens car il y a toujours de l'improvisation ou de l'imprévu dans le jeu des comédiens, il faut donc être très réactif !
Pour le "printemps de la tossée", c'était un projet très intéressant, organisé par l'association le non lieu, de manifestation artistique dans une usine récemment fermée de Tourcoing, qui associait les anciens salariés.
Il y avait une  exposition réalisée par 40 plasticiens dans des milliers de m2 vide, des débats sur l'avenir des bâtiments, et l'idée de faire un spectacle avec des salariés. Laetitia Veniat et Sylvie Baur ont fait un travail théâtral et de collectage de ressenti avec les salariés. Moi même avec Richard Cuvillier, nous avons inteviewé les salariés sur leur mémoire sonore, enregistré des sons. Et Jérémy Moncheau a travaillé sur un montage visuel de vidéo de l'usine prise par des anciens salariés quand elle marchait encore.
Et au final nous avons fait un spectacle comprenant des passages théâtraux, des passages vidéo, le tout en  musique avec l'accordéon et des bruitages industriels.
Ce fut de l'avis de tous ceux qui ont participé et tous ceux qui l'on vu un spectacle très émouvant !!

SJ : Des rêves ? 
 
Laure Chailloux :
oui, plein ;-) !


SJ : ça c'est une très bonne nouvelle, ça nous garantit que vous nous prépariez encore et toujours de superbes créations tout aussi vibrantes que toutes celles dont vous nous parlez ici, où la musique s'incorpore aux autres arts. Quelle magnifique façon de concevoir votre métier de musicienne.
Avez-vous avez enregistré sur CD ces divers spectacles musicaux".


Laure Chailloux :  
Je n'ai pas encore enregistré d'album.
J'ai juste enregistré une démo 5 titres qui me permet de démarcher des programmateurs.
C'est assez difficile de faire un album avec un instrument solo, cela demanderait de travailler des arrangements avec d'autres musiciens. Evidemment, cela me plairait beaucoup. Pour l'instant, cela rejoint la question des rêves, mais je ne doute pas que cela devienne réalité un jour !!!

SJ :
Oh oui il faut que nous fassiez ce plaisir. En attendant, raison de plus pour nous d’aller voir vos spectacles !
En parlant de CD, je suis curieuse de savoir le musique que vous écoutez. Dîtes-moi, Laure, quelles sont vos disques préférés (qu'il s'agisse d'accordéon ou non) ?
 
Laure Chailloux :   
Effectivement il y en a beaucoup et dans des styles très variés.
 Pour les accordéonistes que j'écoute avec vraiment beaucoup de plaisir il y a bien sûr Marc Perrone, mais aussi, le belge Didier Laloy, Nano, le suedois Kimmo Pojhonen, le disque "Fuera" de Jean louis Matinier et Renaud Garcia Fons, "la pluie et le beau temps" des frères Desaunay,  "Piazzolla passage" de Finlande......
Je pourrais citer les musiques répétitives, avec Philippe Glass, Steeve Reich, mais aussi Michael Nyman, ou René Aubry il y a aussi des musiques minimalistes de Pascal Comelade....

J'adore le métal de Sound of the System et Muse, le rock indépendant des années 80 (wampas, bérurier noir, shérif...), le romantisme des sonates pour piano de Schubert et Schumann, la sobriété des sonates pour violoncelle de Bach, l'incroyable fusion musicale des 2 disques Mozart l'égyptien, les chants baroques de Marc Antoine Charpentier........
 
Et puis il y a des voix, des paroles chantées très fortes avec des chanteurs comme Arno, Nick cave, Loic Lantoine.....
 
Reste encore toutes les musiques du monde, la nostalgie festive des musiques de l'est, la gélati des chansons italiennes, le blues de Césaria Evora, la poésie d'Idir......
 et il y en a encore beaucoup comme çà !!!

 
SJ :
Si ça ce n'est pas de l'éclectisme !
 
Parmi tous ces noms illustres, je note Marc Perronne (dont je suis une inconditionnelle)! Du métal ! Schubert ... Wouah ! Pour les frères Desaunay et Didier Laloy, vous pouvez m'en dire plus sur ce que vous appréciez chez eux ? Je ne les connais pas ...
 
Laure Chailloux :   
Serge Desaunay a fait parti des accordéonistes qui ont fait connaitre le diato hors de son répertoire dans les années 70/80 en inventant le style swing-musette-trad avec notamment le disque "la pluie et le beau temps". Il joue également aussi très bien la musique irlandaise et est un des rares accordéoniste à jouer aussi bien du diato que du chromatique.
Didier Laloy, quand on aime l'accordéon diatonique, on ne peut pas ne pas le connaitre. C'est la figure de proue belge avec un jeu très fin et un son  très contemporain dans le monde des musiques trad.

 
SJ :
OK je vais m'empresser de découvrir la musique de Serge Desaunay et Didier Laloy, ça s'impose... En tout cas, là il faut que vous nous disiez ce qui, dans votre parcours ou dans votre personnalité, peut vous avoir conduit à avoir un goût musical d'un tel éclectisme justement ?
 
Laure Chailloux :
difficile de répondre, une certaine curiosité peut-être ......



SJ :
J'adore les musiciens qui travaillent avec des comédiens, c'est très intéressant comme idée, très créatif et artistique. C'est quelque chose qui semble avoir une très grosse importance dans votre activité professionnelle actuelle. D'où vous est venue l'idée de travailler ainsi sur des spectacles mêlant accordéon et comédiens ?


Laure Chailloux :
Cela s'est fait naturellement car j'aime composer des musiques qui illustrent, accompagnent, ou prolonge une histoire, une image, une émotion. Une musique qui suscite l'imaginaire de chacun.
Je m'intègre donc dans des pièces de théâtre comme on peut travailler la ponctuation dans un texte.
J'interviens pour souligner les sentiments évoqués, les changement et évolutions de situations, de personnages, je passe devant puis derrière le texte, la parole ou le mouvement en travaillant sur les contrastes.....
Bref, je joue sur scène comme un comédien, sans faire la comédie, mais avec l'intensité de mon  accordéon et de l'univers qu'il peut dégager !

 
SJ :
ça doit vibrer tout ça... Histoire, image, émotion, intensité... mouvement. ça donne envie de voir vos spectacles.

Justement, quels sont vos prochains spectacles importants ? Et maintenant, de futurs  projets ?
 
Laure Chailloux :  
J'ai joué très récemment dans le cadre du festival Musées Musette dans un atelier fabrique d'automates et j'ai eu  le plaisir de jouer au milieu et avec des tas d'automates grandeur nature. Cela a donné un concert assez insolite que nous espérons pouvoir renouveler !
Nous allons finir la composition et commencé à faire tourner un trio électro réaliste "le Robert Trio" qui réunit Louise Bronx aux bruitages et voix, Richard Cuvillier aux samples et effets en live et moi même à l'accordéon diatonique.
Je vais travailler aussi au dernier trimestre avec l'association de photographes "Daily Life" sur une vision en tryptique de la nuit vue par des travailleurs de nuits, des étudiants et des SDF, donnant lieu à des expositions avec concerts en live.
Je vais avoir l'occasion de ré-organiser un 2ème "Grand Cabaret d'Accordéons" pendant le festival d'accordéon de Roubaix le 19 octobre. C'est une soirée dans un magic mirror qui réunit une quizaine de musiciens et propose un superbe voyage dans la famille des accordéons.
Et bien sûr l'entre-sort "petites histoires en accordéon", le spectacle solo "cher accordéon..." et "1 Duo, 2 diatos" qui continuent de tourner.
 

 

SJ :
Très créatif tout ceci !!! et c'est impressionnant d'éclectisme encore une fois. Vous avez encore du temps pour allez voir des concerts d'autres artistes ?


Laure Chailloux :  
Oui, mais c'est vrai qu'il y a des périodes où  c'est très chargé, et cela donne l'impression de manquer plein de choses intéressantes !

SJ :
Vous jouez sur un accordéon diatonique, cet instrument, petit par la taille, mais auquel moult artistes donne chaque jours ses lettres de noblesse, et si immensément populaire.
Avez-vous déjà collaboré avec d'autres accordéonistes (diatonique ou chromatique) ?
 
Laure Chailloux :  
Je joue depuis 1 ans en duo avec Didier Demarcq qui est un incontournable accordéoniste diatonique de la scène régionale du Nord. Ce duo s'appelle "1 duo, 2 diatos" et est conçu comme une scène partagée.
Nous y jouons des compostions communes et des compositions personnelles.
Ce qui est intéressant , c'est la différence de nos influences, lui plutôt trad et musette et moi plutôt néoclassique et rock.
Nous n'avons d'ailleurs pas du tout le même jeu de basse ou de soufflet.
Nous avons pris le parti de laisser une grande part à l'improvisation dans nos morceaux ce qui inscite à inventer et à jouer en grande complicité. (voir sur le site www.laurechailloux.fr)

 
SJ : Vous êtes très "complémentaires" alors...

Parlez nous de votre entre-sort "Petites histoires en accordéon", car je ne connaissais pas ce concept : vous jouer pour 4, 5 personnes, une famille par exemple, sous un voile... C'est de l'imaginaire intimiste ?

 
Laure Chailloux :  
Le principe de l'entresort est compris dans le nom. C'est une petite forme de spectacle où l'on rentre voir un mini spectacle, souvent pour très peu de spectateurs et très court et on ressort. On en trouve souvent dans les festivals de théâtre de rue.
Pour "petites hitoire en accordéon", nous construisons avec ma comparse une petite cabane dans la nature ou dans une pièce, cela dépend du lieu. Puis nous invitons les gens à venir écouter une histoire à l'intérieur.
Les gens choisissent un titre sur un beau livre fait spécifiquement. A ce moment on leur donne un accessoire qui va avec l'histoire et ils rentrent dans la cabane. Là il n'y a que 4 chaises et moi avec mon accordéon.
Les gens sont alors si près qu'ils entendent respirer l'accordéon, peuvent le toucher, le voir évoluer de près et avoir des sensations sonores très fortes.
L'ambiance est très intime, on est pas "en spectacle" mais "ensemble" dans la cabane ce qui n'est pas sans rappeler des souvenirs de jeunesse au personnes qui y rentrent.....
A la fin du morceaux, les gens me posent souvent des questions sur cet accordéon qu'ils ne connaissent pas la plupart du temps, et avouent leur image de l'accordéon, prisonnière de clichés ringards.
Et c'est toujours un plaisir de cassé les clichés !!!!


SJ :
Laure Chailloux je vous remercie infiniment de vous être prêtée à ce jeu de l'interview virtuelle. Vos choix, votre parcours, vos spectacles, tout concourt à prouver que vous êtes une personne-phare de la promotion de l'accordéon d'aujourd'hui et c'est donc clair qu'il fallait que vous figuriez en bonne et dûe place dans ce Blog de Musique et d'Accordéon. Si vous n'existiez pas il faudrait vous inventer ! Merci Merci Merci !!! Et bon vent musical à vous Laure Chailloux.


Laure Chailloux :  
Merci à vous, je ne m'attendais pas à une telle conclusion, c'est très gentil de votre part.
Cordialement. Laure. 

[interview virtuelle, élaborée par échange de mails successifs durant la période du 12 avril 2007 au 21 avril 2007.]
interviewé :
Laure Chailloux
intervieweur : Sylvie Jamet

 

Amis internautes que pensez-vous de cette accordéoniste-là ? Séduits vous aussi ?

 

Tag(s) : #1.a. ACCORDEONISTES : Artistes, Musiciens