Déchet des centrales nuléaires, l'Uranium Appauvri (UA), malgré son nom, reste très radioactif.
C'est de plus un métal lourd, chimiquement très toxique.
Des obus-flèches (projectiles anti-char conçus pour percer les blindages) fabriqués avec de l'uranium appauvri :
"Il suffisait d'y penser". Cerise sur le gâteau : l'Uranium Appauvri ne coûte rien, puisqu'AREVA a un stock de 200 000 tonnes de cet uranium-déchet...
Production sur le site du Tricastin :
chaque année,
7 000 tonnes d'Uranium Appauvri, pour seulement
1 200 tonnes d'Uranium Enrichi.
Quand elle traverse sa cible, la flèche incandescente se désintègre en un nuage de nano-particules d'uranium en fusion. En plus d'être radioactives, ces particules peuvent traverser toutes les parois de l'organisme.
Les conséquences (en Irak et Afghanistan surtout) sont horribles :
malformations, tumeurs, hydrocéphalie, organes à l'extérieur.
Il s'agit d'un crime contre l'humanité future,
d'autant que la demi-vie de l'Uranium est de 4 milliards d'années.
La SICN, filiale à 100% d'AREVA, a usiné en 1995 sur son site d'Annecy
une série de 60 000 flèches d'obus en uranium-déchet.
Source : "Sortir du Nucléaire 38"