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Fukushima, 11 mars 2011 : le Nucléaire s'est laissé surprendre par les conséquence de la catastrophe naturelle.

 

 

Pourtant, en 2007, dans l'émission "C dans l'Air" sur France 5,

le réseau "Sortir du Nucléaire" mettait en garde contre le danger lié à la sous-évaluation des risques, en des termes qui résonnent sourdement aujourd'hui, au regard de ce qu"il est advenu des réacteurs de Fukushima en mars 2011.

 

http://observ.nucleaire.free.fr/video-cdanslair-2007.htm

 

 

La vidéo du 20 juillet 2007 est disponible sur "Google Vidéos" :

http://video.google.com/videoplay?docid=8108869343106251264&hl=fr

"Quand le nucléaire tremble" (1h04'56)

Le contexte : la vidéo faisait suite à un séisme qui était survenu le 16 juillet 2007 au Japon.
D'une magnitude de 6,8 sur l'échelle de Richter, ce séïsme avait provoqué en 2007 une cinquantaine d'incidents
(un incendie dans l'établissement, des fuites d'eau radioactives)
au sein de la centrale nucléaire de Kashiwazaki-Kariwa,  située à 9 kilomètres de l'épicentre.

 

 

 

Dans cette vidéo de 2007, dès l'introduction, Stéphane Lhomme (alors porte-parole du Réseau "Sortir du Nucléaire, et actuel président de l'Observatoire du Nucléaire) expliquait :

"Contrairement à ce qu'on nous a toujours annoncé, les centrales nucléaires au Japon ne sont pas dimensionnées pour résister aux séismes (...) Lorsqu'un évènement de ce genre se produit, on peut avoir un incendie, mais aussi des ruptures des circuits de refroidissement (...) Si ça se produit, et ça peut arriver aussi bien en France qu'au Japon, si l'épicentre du séisme est près de la centrale, il y a de grandes chances qu'il y ait une catastrophe nucléaire".

 

Un peu plus loin dans cette même vidéo (à 20 min 30s), Stéphane Lhomme continuait ainsi :

"Il y a plusieurs autres centrales qui sont concernées au Japon par cette affaire, on nous avait dit au départ qu'elles étaient sur des failles inactives, or elles sont actives, donc normalement il faudrait arrêter définitivement dix, quinze, peut-être vingt réacteurs au Japon voire plus (...) on a frôlé la catastrophe, il ne faut pas attendre qu'un Tchernobyl se produise".

 

 

 

Le scénario était prévisible.  

Aujourd'hui, trois ans plus tard : Fukushima. Et demain : où ?   

 

Tag(s) : #12 Pollution généralisée, PCB, urgence d'agir !